La plupart des meilleures chansons rock ou pop ont un refrain qui tue, bon nombre ayant donné naissance à certains des meilleurs riffs de guitare de tous les temps.
En quelques mots, un riff de guitare est une séquence répétée de notes ou d’accords, un très bon riff pouvant amener une bonne chanson à transcender les époques.
Ce n’est pas toujours qu’une question de virtuosité : un bon riff peut être certes très simple, mais s’il est suffisamment accrocheur et accessible, il peut vraiment toucher et secouer un large public.
Ainsi, en hommage aux héros de la “six cordes” qui ont changé le cours de la musique rock et pop, nous nous sommes essayé à l’exercice de constituer une liste des 20 meilleurs riffs de guitare de tous les temps.
Table des matières
20. GREEN DAY – WHEN I COME AROUND (1994)
Dookie, l’album qui a permis à Green Day de se faire connaître, regorgeait d’hymnes punk pop radio-friendly, et les riffs de guitare soignés du leader Billie Joe Armstrong ont joué un rôle majeur dans le succès du disque.
When I Come Around, l’une des chansons les plus marquantes du disque, fait suite aux précédents succès du groupe aux États-Unis, Longview et Basket Case, et propulse celui-ci au sommet des charts américains, sans doute grâce au riff le plus affûté et le plus accrocheur d’Armstrong.
C’est un effet l’un des meilleurs riffs de guitare du rock qui sert de moteur à cette chanson, chose d’autant plus évidente quand on voit que When I Come Around est resté le single radio le mieux classé de Green Day jusqu’à ce que Boulevard of Broken Dreams finisse par le détrôner une décennie plus tard.
19. VAN HALEN – AIN’T TALKIN’ ’BOUT LOVE (1978)
Chose étonnante, Eddie Van Halen a initialement écrit Ain’t Talkin’ ’bout Love comme une parodie. En effet, il ne la considérait pas comme assez bonne pour la présenter aux autres membres du groupe et attendit un an après l’avoir écrite pour le faire, avouant que cette chanson était censée n’être qu’une parodie punk rock : « C’était une chose stupide pour nous, seulement deux accords. Au final, ça ne sonnait pas punk, mais c’était l’intention initiale. »
Apparaissant sur le premier album de Van Halen, le célèbre riff de la chanson a inspiré les shredders en herbe du monde entier, en raison de son côté plus hard et plus punk que tout ce que la plupart des autres groupes de rock traditionnels faisaient à l’époque. Le fait que des artistes de hip-hop tels que Tone Lōc ou 2 Live Crew l’aient depuis samplé et que des groupes aussi divers que The Minutemen et Mighty Mighty Bosstones aient repris le morceau, renforce l’idée qu’Eddie Van Halen a fait quelque chose de vraiment révolutionnaire avec Ain’t Talkin’ ’bout Love, même si c’était plus accidentel que véritablement intentionnel.
18. CREAM – SUNSHINE OF YOUR LOVE (1967)
On peut dire que c’est Sunshine of Your Love, le plus grand tube de Cream, qui a permis à ce supergroupe de rock aussi brillant qu’éphémère de faire une percée significative aux États-Unis en arrivant n°5 du classement du Billboard Hot 100.
La célèbre mélodie principale de la chanson a cependant une origine bien moins étrangère aux origines du groupe, puisque son riff sinueux dérive d’une ligne de basse que Jack Bruce avait écrite après avoir été époustouflé par un concert du Jimi Hendrix Experience au Saville Theatre de Londres en janvier 1967. Ginger Baker y a alors apposé son rythme de toms distinctif et Eric Clapton le riff désormais légendaire du morceau, lequel utilise une gamme pentatonique à laquelle a été ajoutée une quinte diminuée, soit, en termes simples, une gamme blues.
17. NEW ORDER – CEREMONY (1980)
Bien qu’écrite par Joy Division avec des paroles de Ian Curtis, Ceremony n’a pas été mise au propre sur bande jusqu’à ce que le groupe se renomme en New Order suite à la mort de Curtis, en mai 1980.
Musicalement, cet hymne mélancolique constitue en quelque sorte un coup de maître, avec la batterie virevoltante de Stephen Morris et l’une des fameuses lignes de basse signées Peter Hook, sur laquelle s’appuient les accords stridents de Bernard Sumner à mesure que le morceau décolle.
Cependant, c’est cette majestueuse ligne de guitare que Sumner dépose sur le refrain du morceau et en conclusion de celui-ci qui a totalement sa place parmi les meilleurs riffs de guitare de tous les temps.
16. THE STOOGES – I WANNA BE YOUR DOG (1969)
Exploitant le pouvoir de la répétitivité près d’une bonne décennie avant de devenir la signature musical de Mark E. Smith, le premier album éponyme des Stooges et sa suite viscérale, Fun House, étaient généreusement garnis de brillants morceaux rock, dont la plupart étaient basés sur le matraquage d’un seul riff usé jusqu’à la moelle pendant quatre minutes.
Traçant efficacement le chemin dans lequel s’engouffrera le mouvement punk à venir, les Stooges ont atteint leur apogée avec I Wanna Be Your Dog, façonnée autour du riff à trois accords (sol, fa# et mi répétés ad infinitum) du guitariste Ron Asheton, riff dont la puissance primale surprend encore aujourd’hui.
15. BLUR – SONG 2 (1997)
La trilogie britpop de Blur – Modern Life Is Rubbish, Parklife et The Great Escape – les a inscrits dans la légende chez eux, au Royaume-Uni, mais ils n’ont connu un véritable succès aux États-Unis qu’après avoir adopté un son rock alternatif plus dur sur leur cinquième album, éponyme.
L’un des morceaux phares de ce dernier, Song 2, a été conçu comme un exercice de chanson jetable, mais ironiquement, il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs morceaux de Blur de l’époque, et il n’a pas pris une ride.
L’une des raisons en est la contribution du guitariste Graham Coxon, avec ses riffs monstres qui se sont avérés essentiels au succès du morceau.
« Le chant original était censé être un sifflement, a déclaré Coxon à Record Collector en 2012, mais évidemment on faisait tellement de boucan que c’était impossible de l’entendre, alors on l’a simplement remplacé par un “wouhou” et j’ai mis tout un tas de pédales [de guitare] par-dessus. »
14. TELEVISION – SEE NO EVIL (1977)
Avec Low de David Bowie, le majestueux premier album de Television, Marquee Moon, a contribué à établir le post-punk alors même que le punk était encore en plein essor.
Angulaire et éthéré, il affichait une virtuosité à contre-courant de l’époque avec ses deux guitaristes lead, Tom Verlaine et Richard Lloyd, jouant l’un avec l’autre pour un résultat spectaculaire. Comme l’ont révélé des morceaux tels que See No Evil, Friction et Prove It, Television étaient eux aussi des maîtres du riff par excellence, la mélodie cyclique et agitée de See No Evil se taillant avec facilité une place parmi les meilleurs riffs de guitare du rock.
13. NIRVANA – SMELLS LIKE TEEN SPIRIT (1991)
Riff qui marqua le début de toute une génération, la célèbre intro de Kurt Cobain du fameux tube de Nirvana reflétait son amour pour les Pixies, célèbre groupe de rock alternatif américain, et leur utilisation de la dynamique : « J’essayais d’écrire la chanson pop ultime, a déclaré Cobain à David Fricke du magazine Rolling Stone. Je dois l’admettre, j’essayais pratiquement de plagier les Pixies. Quand je les ai entendus pour la première fois, j’ai senti une connexion si forte avec ce groupe que j’aurais selon moi dû en faire partie, ou du moins faire partie d’un groupe de reprises des Pixies. Nous avons utilisé leur sens de la dynamique, en étant d’abord doux et tranquilles, avant de jouer fort et dur. »
Dans la même interview de février 1994, Cobain a également fait remarquer que le riff principal de la chanson ressemblait à celui de More Than a Feeling, le tube de Boston sorti en 1976, bien que celui-ci ne soit pas identique et que cela n’avait rien d’intentionnel. Cobain a ainsi déclaré : « C’était un riff vraiment cliché, très proche d’un riff de Boston ou de Louie Louie des Kingsmen. »
12. AC/DC – BACK IN BLACK (1980)
S’il y a un groupe de hard rock qui se spécialise dans les riffs qui tuent depuis près d’un demi-siècle, c’est bien AC/DC, nommé « groupe le plus riffeur » par le magazine Classic Rock.
Cependant, si nous devions ne garder qu’un seul et éternel moment pour figurer parmi les meilleurs riffs de guitare de tous les temps, alors nous ne pouvons que choisir celui de leur hit de 1980, Back in Black. D’une simplicité pure et sublime, ce monument fait désormais partie de l’édifice même du rock.
Comme l’a dit Louder en 2020 : « C’est une chanson de heavy qui plaît à tout le monde, des papas aux célibataires, en passant par les petites vieilles qui cognent les enfants trop bruyants sur la tête avec leurs bâtons. Et tout ça, grâce à ce riff monstre et monumental de trois accords, sans la moindre fioriture. »
11. BLACK SABBATH – IRON MAN (1970)
Un peu comme AC/DC, Black Sabbath doit obligatoirement figurer dans toute liste des meilleurs riffs qui se respecte. De la même manière que les frères Young d’AC/DC ont conçu d’innombrables incontournables du rock, le guitariste de Black Sabbath Tony Iommi est l’auteur de nombreux thèmes célèbres du heavy, parmi lesquels War Pigs, Paranoid et Sweet Leaf. Cependant, son riff le plus marquant reste peut-être le magnifiquement doomy Iron Man de l’album Paranoid.
Initialement nommé ainsi parce qu’Ozzy Osbourne trouvait qu’il lui évoquait « un gros type en fer », ce riff d’Iommi a été conçu lorsqu’il a commencé à riffer sur un rythme que le batteur de Sabbath, Bill Ward, improvisait lors des répétitions : « La plupart des riffs que j’ai composés, je les ai écrits sur le moment, et ça a également été le cas ici. C’est sorti comme ça », a déclaré Iommi plus tard au magazine Far Out. « Cela allait avec la batterie, avec ce que Bill jouait. J’imaginais simplement ce truc dans mon esprit, quelqu’un rampant vers moi. Dans ma tête, c’était comme un monstre, et ce riff m’est venu sur-le-champ. »
10. THE BEATLES – DAY TRIPPER (1965)
John Lennon a basé le riff de guitare lancinant de Day Tripper sur le single de 1961 Watch Your Step de l’artiste rhythm’n’blues américain Bobby Parker, lequel avait déjà inspiré le hit des Beatles en 1964, I Feel Fine.
Deux mesures, un seul accord : le riff cyclique de Lennon a été crucial pour donner sa forme générale à Day Tripper, son motif accrocheur ouvrant et clôturant la chanson, en plus de former la base des couplets. Day Tripper a été écrite lors des premières sessions d’enregistrement du sixième album des Beatles, Rubber Soul, mais si le morceau est sorti en créditant comme d’ordinaire le duo Lennon / McCartney, Lennon a déclaré plus tard à l’écrivain David Sheff : « C’est de moi. Y compris le lick, le break de guitare et tout le reste du morceau. »
9. CHIC – GOOD TIMES (1979)
Sans doute la chanson la plus populaire de Chic, Good Times est un morceau historique pour une multitude de raisons.
Véritable sensation arrivée en tête des charts américains en pleine apogée de la folie disco, il a été nommé single soul n°1 au Billboard en 1979.
Vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, il est considéré comme le single le plus vendu de l’histoire d’Atlantic Records. Le riff super cool et funky de Nile Rodgers est l’un des éléments clés de cet hymne du dancefloor : sophistiqué et irrésistiblement entraînant, il a depuis connu une vie remarquable en devenant l’un des morceaux les plus samplés de l’histoire de la musique.
8. THE ROLLING STONES – (I CAN’T GET NO) SATISFACTION (1965)
Il serait aujourd’hui impossible d’envisager (I Can’t Get No) Satisfaction sans la légendaire fuzzbox de Keith Richards ouvrant le morceau. Pourtant, lorsqu’il a écrit cette chanson, Richards imaginait plutôt la phrase d’introduction jouée par des cuivres. Comme il l’a dit plus tard au journaliste Ian MacPherson : « Ce n’était qu’un petit brouillon, car dans mon esprit, la fuzz était en fait là pour donner une idée de comment cela sonnerait avec une section cuivres. »
Néanmoins, lorsque les Rolling Stones enregistrèrent la prise définitive de la chanson aux studios RCA à Hollywood, en mai 1965, le riff de Richards, sublimé par sa pédale fuzz Gibson Maestro, prit une place de choix dans le cœur de l’audience en fournissant l’accroche vitale de la chanson, devenant au passage l’un des meilleurs riffs de guitare de tous les temps. En effet, non seulement Satisfaction eut un succès monstre, mais celui-ci donna un tel coup de pouce aux ventes de la fuzzbox de Gibson que tout le stock de la société aurait été vendu avant la fin 1965.
7. THE SMITHS – THIS CHARMING MAN (1983)
Après qu’Aztec Camera, qui appartenait au même label Rough Trade que les Smiths, a obtenu d’être diffusé en journée sur BBC Radio 1, le guitariste Johnny Marr pensa que son groupe avait besoin d’une chanson entraînante et dans une tonalité majeure pour pouvoir se faire une place au palmarès des singles. En conséquence, il écrivit la musique de This Charming Man à temps pour le prochain passage du groupe sur l’émission radio de John Peel.
Dès que Geoff Travis de Rough Trade l’entendit, le chef du label fut convaincu que le morceau avait le potentiel d’un single. Marr, cependant, n’en avait pas encore fini et, avec l’aide du producteur John Porter, il ajouta l’inoubliable riff d’introduction de la chanson, la plaçant du même coup et à jamais parmi les meilleures chansons des Smiths. Cinq secondes de bonheur explosif suffirent au petit riff de Marr pour permettre à This Charming Man de percer dans le Top 30 britannique. Comme l’a écrit plus tard Tony Fletcher, le biographe de Smiths : « Cela a démontré qu’une bonne intro de guitare pouvait faire vendre une chanson tout entière. »
6. THE JIMI HENDRIX EXPERIENCE – VOODOO CHILD (SLIGHT RETURN) (1968)
Si Voodoo Child (Slight Return) est incontestablement l’une des chansons phares de Jimi Hendrix, elle a pourtant été littéralement apprise sur le tas. Avec l’aide des musiciens invités Steve Winwood et Jack Casady de Jefferson Airplane, Hendrix avait déjà composé une longue chanson bluesy intitulée Voodoo Chile lors des sessions d’enregistrement d’Electric Ladyland, avant de revenir sur le même thème lorsqu’il retrouva en studio sa section rythmique habituelle, Mitch Mitchell et Noel Redding, pour un documentaire tourné par le réseau ABC de la télévision américaine.
Redding révéla plus tard : « Nous avons appris cette chanson en studio… Les caméras étaient rivées sur nous pendant que nous la jouions. » Le groupe se plongea vraiment dans l’ambiance sombre et inquiétante de Voodoo Child (Slight Return) et enregistra huit prises, la dernière devenant celle qui passa à la postérité. Le tout était un véritable exploit, mais le superbe riff d’introduction de Hendrix est l’un des plus emblématiques qui soient dans le monde de la guitare électrique.
5. THE KINKS – YOU REALLY GOT ME (1964)
Sans doute la première chanson écrite à base de power chords (quintes et octaves parfaites), le riff résolu que Dave Davies a conçu pour lancer le premier grand succès des Kinks, You Really Got Me, est on ne peut plus révolutionnaire. Cependant, ce n’était pas tant pour ce que Dave jouait que pour le son distordu qu’il avait obtenu en coupant le cône du haut-parleur de son ampli avec une lame de rasoir et en le piquant avec une épingle.
L’amplificateur en question, affectueusement appelé Little Green en référence à la marque du matériel fabriqué par la société Elpico, avait été acheté dans un magasin de musique du quartier de Davies. Le son merveilleusement crade qu’il a créé a également fait des émules, le riff principal de You Really Got Me ayant depuis été salué comme la base et le point de départ du garage rock, du métal et du proto-punk. Cependant, la légende selon laquelle le riff aurait en réalité été interprété par Jimmy Page plutôt que par Dave Davies, histoire qui fit de l’ombre à ce morceau durant des années, est en fait entièrement fausse.
4. DAVID BOWIE – REBEL REBEL (1974)
La carrière de David Bowie a bien sûr été considérablement enrichie par la présence de dieux de la guitare tels que Mick Ronson ou Earl Slick, mais le riff légendaire qui porte son classique de 1974, Rebel Rebel, de l’album Diamond Dogs, est entièrement le fruit de son propre travail. Même s’il a effectivement demandé au guitariste Alan Parker de le jouer sur l’enregistrement final.
Avec seulement deux accords (ré et mi), ce riff est, comme l’a écrit plus tard le journaliste Kris Needs, « un classique qui reste dans la tête, comme Satisfaction des Stones ». Avec un tel riff accrocheur dans la poche, Rebel Rebel a immédiatement été identifié comme un hit et a bien sûr culminé en cinquième place du classement, avant d’être repris par des artistes aussi divers que Rickie Lee Jones, Dead or Alive ou Sigue Sigue Sputnik.
3. NEIL YOUNG & CRAZY HORSE – CINNAMON GIRL (1969)
Le New Musical Express a décrit Cinnamon Girl comme « un exemple de proto-grunge en 1969 », le riff principal de la chanson ayant un son fantastiquement sale et grunge qui dérive en partie du fait qu’elle a été écrite accordée en double drop-D (ré, la, ré, sol, si, ré). Cela a permis à Neil Young et à son homologue guitariste du Crazy Horse, Danny Whitten, de jouer des power chords en barré sur les cordes graves de leurs guitares, tout en conservant une pédale de ré dans les aigus, ajoutant beaucoup de couleur aux accords de la chanson.
En plus de comporter l’un des meilleurs riffs de guitare de tous les temps, Cinnamon Girl inclut également un « solo à une note », composé en grande partie d’un simple ré, net et répété plusieurs fois. Cependant, pour Neil Young, « les gens disent que c’est un solo avec une seule note, mais dans ma tête, chacune de ces notes est différente. Plus on se plonge dedans, plus on entend les différences. »
2. LED ZEPPELIN – WHOLE LOTTA LOVE (1969)
L’ensemble du catalogue de Led Zeppelin est, bien sûr, jalonné des fantastiques riffs de Jimmy Page, et ceux d’Immigrant Song ou de Kashmir auraient eux aussi facilement pu figurer sur cette liste des meilleurs riffs de guitare. Cependant, à l’heure de faire un choix, le motif articulé et aguichant qu’il a conçu en intro de Whole Lotta Love reste pour nous le sommet du maître du riff qu’est Page.
Sa popularité n’a jamais faibli non plus : pendant des années, les fans de britpop ont entendu Whole Lotta Love comme thème de l’émission Top of the Pops et, en 2014, cette chanson a même été votée meilleur riff de tous les temps dans un sondage de la BBC.
Entrant dans les détails de la façon dont il a conçu l’ouverture emblématique de la chanson, Page a déclaré à la BBC : « Je voulais un riff qui bouge vraiment, que les gens comprendraient et qui leur donneraient le sourire. Quand je l’ai joué avec le groupe, l’effet a vraiment été décuplé. L’allure générale du riff était intentionnelle, il était menaçant tout en étant en quelque sorte semblable à une caresse. »
1. DEEP PURPLE – SMOKE ON THE WATER (1972)
Non seulement il figure en tête de notre liste des meilleurs riffs de guitare, mais le légendaire Smoke on the Water de Deep Purple contient sans aucun doute le riff rock le plus important de tous : celui que tout guitariste rock qui se respecte doit maîtriser avant d’espérer pouvoir se lancer.
Interprété par Ritchie Blackmore, le riff de Smoke on the Water est facilement identifiable par son motif central. Toujours considérée comme l’une des meilleures chansons de Deep Purple, l’inspiration principale du riff de Smoke on the Water est relativement inattendu : la Symphonie n°5 de Beethoven. « Je lui dois beaucoup d’argent », a plus tard plaisanté Blackmore – lequel a inversé le célèbre thème du compositeur allemand – face au biographe de Deep Purple, Dave Thomson.
À propos de l'auteur
- Passionné de musique depuis que j'ai entendu mes premières notes de piano et webmaster à mes heures perdues. J'ai décidé de créer ce site pour vous apporter (je l'espère) des connaissances sur les instruments de musique et tester ceux que je trouve les plus intéressants pour un musicien.